ES6 : Montbert – Quimperlé

23 juillet 2020 : Montbert – Quimperlé
370km
« Mords le Bihan »

Bonjour cher visiteur venu de la planète Internet!

On attaque la sixième journée de l’Expé Kenavo Biloute, qui, pour le coup, va prendre tout son sens.
C’est parti, on rentre dans le pays de la pluie, de la nourriture light où ton diabète et ta tension artérielle vont explorer des contrées inconnues et des paysages qui sentent le bigorneau.

Bref, bienvenue en Bretagne.

Donc, on part de chez la barbe folle au petit matin en direction de Nantes/Naoned (j’ai bon?).Un bout d’autoroute ainsi que d’interfile couplé à des bouchons plus tard, nous voici sur le site des Animaux de l’île. L’est grand l’éléphant steampunk!
Un tour sur le site et au carrousel, et je vais ensuite au bout de ladite île. De l’autre côté, il y a un petit goût de Norvège, sans vikings ni de prix à te refaire faire le taraudage de ton trou de balle.
J’évite soigneusement les centres-villes à cette heure…

Bref, on sort vite de là pour retrouver ce que j’apprécie le plus : la nature polluée à coups de grands coups de gaz du LC8.
La barbe m’a donné un coin à voir : le Canal de la Martinière. Là aussi, la possibilité de spots de campements est juste horrible.
Ces écluses et ces petits chemins de halage dans une végétation aussi verte qu’Hulk donnent envie de flâner.

J’appelle ensuite le vaisseau Navette car, de nouveau, nos itinéraires convergent. C’est reparti pour y ramarrer et la mission est accomplie peu après le Pont de Saint-Nazaire.
Encore un grand moment ça aussi que de franchir la Loire et son estuaire. Quand tu sais que tu vis à maximum 3h de sa source (le Mont Gerbier de Jonc) et que tu l’as traversée à Roanne lors de l’ES1, ça fait bizarre d’y voir aussi grande!

Une fois Cléa retrouvée, nous allons aux Chantiers de l’Atlantique trouver notre futur embarquement. Ouais, un paquebot de 250m de long, c’est parfait. On respectera la distanciation sociale.
Ca reste impressionnant toutes ces entreprises construisant certains bateaux parmi les plus grands du monde.

Nous sortons de la voie rapide pour nous retrouver dans les Marais Salants de Guérande.Mais quelle bôôôôoôôté! On trouve un endroit pour parquer la Russe et le Van et faire des photos.
Le coup de bol, hé! Des marais à perte de vue et leurs monticules de sel, le tout sous un ciel un peu laiteux.

Nous filons ensuite vers la Pointe du Croisic en passant par la Côte Sauvage.
Certes, au loin, nous voyons des nuages qui annoncent qu’il va faire noir, qu’il va faire gris, mais quelle bôôôôôôté! On s’arrêterait à chaque mètre pratiquement!
Des roches, des algues, des anciens manoirs transformés en hôtels… wow.

Nous trouvons enfin deux places côte à côte au Croisic et en bons touristes que nous ne sommes pas, nous partons nous mettre à l’heure locale niveau gastronomie.
Bolée de cidre, galettes et crêpes au caramel salé. On y mange mal, mais vraiment.
Afin de ne pas culpabiliser, la marche digestive le long de la grève était plus que nécessaire. Bon, pour votre serviteur, ça ne changera pas grand chose. On s’amuse aussi à calculer l’heure sur le cadran solaire muni d’un abaque de correction.

Nos chemins se séparent de nouveau avec Cléa.
Elle filant sur Guérande, moi continuant plus loin vers l’ouest.
Une expérience unique que de faire un bout de route avec un van 🙂 Merci à toi pour ces 3 jours 🙂

Je file donc sur le département du Morbihan (plus qu’un!) et auparavant je repasse dans les Marais Salants via une autre route.
Des viraaaaaaaages! Ca m’avait taaaaant manqué. Ca a du faire bizarre aux touristes de me voir passer en mode supermotard avec la KTM 😛

Direction ensuite le village de La Roche-Bernard, mais c’est de toute bôôôôôôté encore ça madame!
Quelle vue depuis ce promontoire et ces canons sur le pont qui enjambe la Villaine (pas Лайка) et sur la vielle ville. Je conseille vraiment ce détour.
D’ailleurs, je sais que je suis bien en Bretagne, les crêperies et les troquets pullulent 😃

Je prends un bout de voie rapide pour atteindre Sarzeau puis la pointe d’Arzon. Je pensais qu’il y avait des bacs pour rejoindre la Presqu’Île de Quiberon, mais non! Damned, il faut faire Demi-tour.
A l’aller, j’ai pris la route touristique de la baie, très sympa. Ici, on a vraiment les clichés bretons pour les paysages. Et ne parlons pas des habitations, ça change véritablement de ce que je connais dans mon pays.

L’heure tournant, j’ai rendez-vous pour 18h à Quimperlé chez un couple d’amis.
Bon, il est 16h40 et il reste 120km pour y atteindre.
Vous sentez la bêtise?
Gaz, ça décrassera les deux cylindres, ce n’est pas plus mal.
Quiberon et Carnac, ce sera pour demain. Je préfère privilégier l’humain sur cette Expé.

Et j’arrive pile à l’heure. Mes amis m’accueillent à bras ouverts et me proposent de planter la tente dans leur jardin et de passer la soirée avec eux.
Un grand merci. Une soirée géniale encore à discuter de tout et n’importe quoi. Au bout de 7 ans de conversation sur le net, il était temps de briser la glace 😃

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