23 juillet 2019 : Gafanha da Encarnação (P) – Paços de Ferreira (P)
492km
« Il vint point »
Bonjour cher visiteur venu de la planète Internet!
Oui, les noms de ville s’allongent, comme les patronymes des locaux…
Mate sur Wikipedia, j’ai compris pourquoi.
Mais reviens vite ici, j’ai à te parler de cette journée 100% portugaise.
Donc la réponse à la question de l’épisode de la veille était la suivante :
Bref, c’est encore la fête à la grenouille…
Du brouillard powa sur les bords de la Costa Nova me frise les rares poils de moustache que je peux avoir.
Je plie ma tente encore sous le crachin et fais tout rentrer tant bien que mal dans le topcase.
Je n’avais jamais expérimenté jusque là le camping sous la flotte, et très clairement, non.
C’est non.
Plus jamais.
Je retourne en vitesse voir l’océan.
Enfin après une longue marche dans le brouillard pour enfin en voir un ersatz hein, soit quasiment ballepeau.
Je trouve le bruit des vagues d’un apaisant… Un coquillage de ramassé plus tard, on saute sur Leslie, on passe la Gestapo (ie. les gardes du camping, il ne leur manquait qu’une AK47 et le compte était bon) et hardi. Hein Laurel?
Je m’émerveille encore de ces maisons de pêcheurs colorées, ça donne un peu de chaleur à cette grisaille.
J’espère juste ne pas me faire emmener en
Enfin on fait un détour par Aveiro, la Venise portugaise.
Et c’est mérité, les gondoles, les canaux et autres églises et maisons classiques et modernes… Tout y rappelle.
On y est si bieeeeeen.
Pas le temps de niaiser, autobahn ensuite jusqu’à Viseu.
Brouillard, brouillard, oui je serai ton brouillard… C’est long. CMB.
Ça t’avait manqué, avoue.
Puis après une crête (de punk), c’est terminé ! Retour du soleil. Seia brouillard, juste après la ville du même nom.
D’ailleurs Seia, c’est plus fort que toi, en son sein, Seia.
Et là, on attaque du lourd (comme votre serviteur).
Le Parc National de Serra da Estrela…
La N-339 nous tend les bras.
Elle a un furieux air de Mont Ventoux, la végétation en plus.
Je la suis jusqu’à Torre, la route la plus haute du pays à 1993m d’altitude.
La descente vers Covilhã ressemble cette fois-ci à la Transfagarasan couplé au Cormet de Roselend. Barrages, routes en lacets, tunnels… 🥰
La température grimpe très vite, vite, on récupère après Belmonte la N-232.
Moins impressionnante que la 339, elle n’est pas dénuée d’intérêt après la ville thermale de Manteigas. Vous voulez du Stelvio, vous en avez ! Dès épingles à gogo! Tout ce que je kiffe avec une Leslie chargée!
Et toujours après la passe de forêt ces paysages semi-désertiques et personne sur la route. On domine toute la plai(n)e, c’est affreux.
Bon, j’ai un peu de temps avant d’arriver chez mon collègue Jean-Paul.
D’abord, je peste grandement car encore bon nombre de centre-bourgs, voire même de centre-villes sont en…
Se faire secouer comme un prunier quand on a mal au cul après bientôt 3,000km en 6 jours, bordel, j’en peux plus, je suis au bout de ma vie comme disent les jeunes (qui doivent avoir juste 10 ans de moins que moi… merde).
On se fait un crochet par le haut-Douro?
Quelle bonne idée via la N-330 puis la N-323… La biffle prise là-aussi!
Franchement, le Cerdon, le Beaujolais, rhabillez vous. Dès vignes à perte de colline ici. Et une putain de chaleur étouffante… Mais putain que c’est beau!!!!
On relonge le Douro de Pinhão jusqu’à Peso da Regua, puis on emprunte la route des vins de Porto.
Re-biffle avec encore des cépages à perte de vue, et aussi des viaducs d’autoroute. L’A40 entre Pont-d’Ain et Annemasse peut se faire discret…
Afin de pas arriver trop tard chez mon collègue, je prends l’autoroute jusqu’à Paços de Ferreira.
Oui alors l’autoroute au Portugal, parlons-en.
Tu as des péages là-bas.
OK.
C’est tout avec des radars principalement, mais tu as aussi avec des barrières.
OK.
On fait comment pour ceux avec des radars me direz-vous?
C’est simple. Mais compliqué. Mais simple. Je t’explique.
OK.
Il faut prendre une sorte de carte genre Mobicarte sur un site Internet (forcément, écrit en portugais) où tu renseignes ta plaque d’immatriculation.
Ça vaut aussi pour les motos.
OK.
Sauf que… tu as aucune indication de combien tu dois payer devant le radar… ni de savoir combien il te reste sur ta Mobipéage.
ON FAIT COMMENT BORDEL POUR SAVOIR SI ON EST EN REGLE OU PAS, PUTAIN!
Bref, l’autoroute est bonne bonne bonne et à 17h00 et des brouettes, j’arrive chez JP.
On passe la soirée à discuter avec sa famille, à manger portugais, à boire aussi portugais (et à essayer de parler portugais, mais là échec cuisant malgré les excellents vins qui montent vite au but) et faire le tour du coin au coucher de soleil.
Bref, journée parfaite et merci encore JP pour ton accueil et félicitations à ta femme pour le repas.
Et quel accueil des locaux, vraiment, c’est limite gênant.
Je le répète encore et encore, nous autres Français, nous avons des leçons à recevoir des étrangers sur l’accueil.
Nous voici donc à Paços de Ferreira. Nous faisons un rapide tour de la ville de nuit puis grododo.
Demain, nous irons… quelque part :p
Mon épouse et moi avons beaucoup aimé le Portugal. Nous y sommes allés en septembre. Les fortes chaleurs étaient passées. La végétation aussi et c’était un peu moins beau. Nous avons trouvé les villes et villages très beaux, fleuris mais ces foutus pavés… L’amortisseur de ma PAN n’a pas aimé. J’ai dû le faire reconditionner. Mais ça ne fait rien c’est un beau pays et les portugais très sympas et accueillants. Nous avons visité une grande partie des 27 pays de l’UE, et l’accueil a toujours été excellent. C’est sûr que nous devons prendre des leçons.
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Hello!
Tout est dit 🙂
Septembre peut être encore assez chaud dans la péninsule. À mon sens, avril peut être une bonne saison pour (re)découvrir le Portugal.
Ballot pour l’amortisseur… faut d’ailleurs que je check le mien à l’occasion…
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Ha ha je suis tellement fan de l’écriture comme toujours xD
Et de jolis paysages encore.
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Merci mam’… m’dame!
Ce fut de belles découvertes que ces coins!
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