5 août 2019 : Tolède (E) – Getafe (E)
191km
« Dédicace à Nilda Fernandez »
Bonjour cher visiteur venu de la planète Internet!
J’ai de nouveau passé une sale nuit.
Il faisait tellement chaud à Tolède, que même dans latente, c’était intenable.
Bref, je ne suis pas de bonne humeur au réveil.
Ça va encore, la journée est relativement courte. CTB.
Cependant, je remets toutes mes affaires très rapidement dans la moto, et replie la tente en deux temps trois mouvements.
Cette habitude m’avait cruellement manqué…
Avant de rejoindre l’autoroute pour Madrid, je repasse devant Tolède au petit matin. Finalement, à n’importe quel moment de la journée, cet endroit est toujours aussi magique.
Comme dit précédemment, je trace au plus court pour rejoindre Madrid.
Pour cause, je veux être à l’ouverture des magasins.
On commence tout d’abord par notre ami Lidl, pour le petit-déjeuner.
Ensuite, direction Decathlon pour chercher une nouvelle serviette microfibre et un nouveau tour de cou. La précédente, je l’ai oubliée à l’hôtel à Marrakech au final… boulet que je suis…
Troisièmement, direction le Kawasaki du coin. En effet, même si les pneus ne sont pas tout à fait morts, je préfère les changer car on va avoir beaucoup de montagne dans la suite du roadtrip. Et qui dit montagne, dit torpillage de pneus.
Le seul truc, c’est que il faut commander les pneus, puis venir les faire monter. Mais ce n’est pas un souci, on peut passer commande le matin, ils sont livrés en début d’après-midi. Ça c’est cool.
Comme les horaires ne sont pas du tout les mêmes qu’en France, c’est-à-dire ouverture de l’atelier à 15h30 (un lundi, ne boudons pas notre plaisir), ça me laisse un petit peu de temps pour visiter Madrid à moto. Allons-y avant les grandes chaleurs, il est encore annoncé 39°C ici.
Ayant un peu de pitié, je vais d’abord aller laver la baleine, car là, ça devient urgent après le sable, la boue et autres saloperies depuis le début du voyage.
Tout d’abord, allons à la Plaza de Toros de las Ventas, une arène toute faite en brique. Au-delà de la tauromachie qui n’est pas du tout ma tasse de thé, j’admire l’édifice. Ça en impose.
Nous passons donc par la Puerta de Alcala en remontant la calle de Alcala.
C’est quelque chose qui me frappe sur Madrid, c’est le nombre de portes avec lesquelles nous avons des arcs de triomphe (de Toledo notamment).
Je passe ensuite tout près du musée du Prado et je note surtout que côté place de parking de moto, ce n’est pas comme à Barcelone.
À Barcelone, des parkings moto avec des places, tu en as à foison. À Madrid, les motos sont parquées sur les trottoirs, comme à Paris.
Je me perds ensuite dans le vieux Madrid et je dis encore merci au TomTom.
Après avoir trouvé un parking moto, enfin, je m’en vais voir la Plaza Mayor.
Une très jolie place où trône en plein milieu une statue de Felipe III.
Mais comme c’est le bordel, je continue ma visite. Direction cette fois le palais royal. Encore une fois c’est l’anarchie pour se garer, mais j’arrive tout de même à mes fins.
Là aussi, on fait dans l’impressionnant pour un palais royal. Le parvis du palais (Plaza de la Armería) est absolument gigantesque.
Je devais rejoindre tout de suite après la Plaza d’Espanya, mais la route était fermée.
Je me rabats donc sur le pont de Ségovie, et je reste à flâner quelques minutes au Parque de Atenas. D’ici, on admire le dôme du Palais-Royal.
Je suis un petit peu déçu dans le sens où la Plaza d’Espanya est en travaux.
Comme ça commence à me saouler de plus en plus de rouler en ville, je fais vite pour rejoindre les deux derniers points que je veux voir avant d’aller à l’hôtel.
Ce sont les deux stades des équipes de Madrid. On commence d’abord par le Santiago Bernabéu, situé en pleine ville, le long du Paseo de la Castellana.
Après un tour de périphérique madrilène, je m’en vais voir le Wanda Metropolitano, le stade de l’Atletico Madrid.
Il est quasiment 14h00, je vais récupérer mon hôtel à Getafe. J’ai un parking souterrain, une chambre plus que propre, j’en profite pour faire la sieste.
À 15h00, je reprends la route pour retourner chez Kawasaki Pekus Motors.
Là, les mécanos sont aux véritables petits soins avec Leslie. Quand ils ont vu tous les drapeaux et surtout le kilométrage qu’a Leslie, ça les a épatés.
Et clairement, les mécanos ont été super sympas. Ils ont tout revissé, tout recontrôlé, tout remis d’aplomb, regraissé les béquilles, testé la moto 15 minutes et même lavé la moto 😲.
Je peux repartir l’esprit tranquille. Et le mécano m’a dit qu’il était surpris de l’état de la moto à ce kilométrage là… Surtout après ce qu’elle a subi récemment.
Alors certes, au départ le staff est un peu froid, mais en instaurant un climat de confiance, tout s’est déridé. Et puis, j’ai fait l’effort de parler qu’en espagnol. À mon sens, ça a beaucoup joué.
Même si je ne comprenais pas tout (ça fait quand même 15 ans que je n’ai pas tant pratiqué l’espagnol), je m’en suis pas trop mal débrouillé selon eux. C’est toujours plaisant d’avoir des compliments.
Après une dernière course chez Lidl pour le soir, encore une fois… je rentre à mon hôtel et je vous écris ces lignes.
Le programme de demain ? Pas de moto. On va continuer la visite de Madrid, et surtout m’intéresser aux parcs.
Même si je ne suis pas emballé par l’Espagne, je dois reconnaitre qu’il y a de beaux endroits. J’y suis passé cinq fois, visité Madrid bien sûr et à chaque fois j’ai été très mal reçu par les commerçants. Je ne parle pas l’espagnol, mais j’ai appris les mots de politesse. Dans Madrid, mon épouse voulait manger des tapas et dans un bar à tapas, en entrant j’ai salué en espagnol puis je suis passé à l’anglais pour commander. Le serveur ne me comprenais pas. Nous nous sommes débrouillé par gestes. Une fois assis pour déguster nos tapas, un couple est entré et a salué en anglais directement et là le serveur parlait anglais!? Du côté de St Jacques de Compostelle un hôtelier m’a fait comprendre qu’ici on était en Espagne et qu’on parlait espagnol. J’ai fait quatre ou cinq km et là un hôtelier plus souriant m’a parlé en anglais et la chambre était 10€ moins cher que chez le grincheux. Pratiquement tous les commerçants ne sourient pas. Sur d’autres forum moto j’ai eu les même remarques de motards étant allés dans ce pays. Dommage car c’est un beau pays.
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