11 août 2019 : Poussan – Pont-d’Ain
630km
« Hey ho, hey ho »
Bonjour cher visiteur venu de la planète Internet!
Il fait un temps magnifique sur la région de Sète.
Askip, j’ai ronflé comme un cochon… Ma foi.
Ne Poussan pas trop le bouchon trop loin, je commence à ébaucher le roadbook de la journée pendant que la miss tente vainement de dormir. Et à son réveil, on se prend encore des barres de rire sur tout et n’importe quoi.
Je quitte ma pote Bérangère pour, d’abord, aller faire le plein de la goulue blue… Et prendre de quoi boire car ça s’annonce chaud.
Le début de la journée n’est pas forcément très intéressante. Je rejoins au plus vite Montpellier pour retrouver dès que possible la D986.
Au fur et à mesure des kilomètres, je reconnais cette route. Je l’avais empruntée avec un groupe d’amis montpelliérains il y a de ça 7 ans.
Sauf que par la suite, nous avions bifurquer direction Le Vigan.
Aujourd’hui, je continue toujours sur cette route afin de rejoindre le Mont Aigoual.
C’est ma troisième tentative pour y aller, j’espère que ce sera la bonne.
Véritablement, cette route est un régal. Côté paysage, on fait face au derniers monts du Haut-Languedoc, dont le Pic Saint-Loup, puis au gorges de l’Hérault,
jusqu’à l’arrivée à Valleraugue.
Côté route, ça tournicote gentiment, de longues courbes, jusqu’à Valleraugue.
Passé ce village, c’est une toute autre histoire.
Des routes à arsouilles, j’en ai connu. Mais une comme celle-ci, mes amis, ça dépasse l’entendement.
Le cerveau, je l’ai remisé dans le top case.
Au sommet, j’en profite pour inspecter mes pneus. J’ai déjà bouffé plus de 50 % d’usure en même pas 2,200km… 😅
Au sommet de l’Observatoire du Mont Aigoual, la vue est ébouriffante. Vu le vent qu’il y a, je pense que le mot est bien choisi. C’est juste dommage que j’arrive vers midi et que j’ai le soleil en pleine poire.
Bon, maintenant… On fait quoi ?
Je regarde de nouveau la météo, ce n’est pas fameux en Rhône-Alpes pour ce soir et lundi.
Je décide donc de rentrer ce soir.
Mais par quelles routes?
Mon choix va se diriger vers la D9 qui passe par la corniche des Cévennes. Là aussi, c’est une route à absolument éviter… Ou pas.
Je me délecte encore de ces monts cévenols et de ces longues courbes où Leslie excelle.
Arrivé à Alès, c’est le début de l’ennui.
Pour se préparer psychologiquement, j’engloutis une pizza et un fond de jus d’orange. Il va nous falloir ça pour tenir.
L’ennui durera jusqu’à Montélimar.
Là, TomTom me fait une grande surprise. Il arrive à me trouver des itinéraires alternatifs pour gagner du temps. Et pour une fois, les itinéraires alternatifs sont excellents et j’arrive à gratter quasiment 25 minutes en arrivant à Crest.
Une fois Leslie ravitaillée, nous prenons la D93 en direction de Die.
On bifurque sur la gauche pour rejoindre le célébrissime Col de rousset.
Et ben tu sais quoi ? Après avoir goûté cette D986 ce matin, limite je le trouve fade.
Ce qui n’empêche pas de débrancher le cerveau une deuxième fois, sauf quand papa me passe un coup de téléphone pour l’organisation du soir.
J’admets que la vue au sommet du Col de Rousset est toujours aussi spectaculaire.
On passe le tunnel de Rousset, et là, surprise. Le ciel s’est diablement chargé.
Va-t-on devoir passer les affaires de pluie ?
Par les news que j’ai de la famille et par mon instinct plus qu’aléatoire, je décide de mettre les affaires de pluie directement à la sortie des Gorges de la Bourne.
On passe Villard-de-Lans, Lans-en-Vercors, et j’attaque la descente sur Sassenage.
Et là les Totogro de concours sont de sortie. Mais ils ont quoi tous à se traîner 30km/h en dessous des limites ? C’est le dimanche et la chaleur qui les ramollit?
C’est dépassement sur dépassement dans la descente, et on arrive à Grenoble.
Voyant le temps toujours plus menaçant, je me résigne à prendre un bout d’autoroute, au moins jusqu’à Bourgoin-Jallieu.
Bien m’en pris car il y avait un sacré paquet de monde sur la nationale.
Arrivé à Bourgoin-Jallieu, TomTom me trouve encore un itinéraire pour gagner du temps…
Il me fait passer devant chez maman, donc je m’arrête quelques instants histoire de la rassurer.
Puis l’heure défilant, et je sais que mon père bosse le lendemain, je me grouille de rejoindre Pont-d’Ain…
en faisant en sorte d’arriver à un kilométrage rond en fin d’Expé (moi maniaque des chiffres ?).
19h15, nous voici à la maison.
19h18, tout est déjà rentré.
Mon père reste à manger un kebab avec moi afin de débriefer du voyage.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que quand il va être à la retraite, il va vouloir faire comme moi…
Et sur les derniers kilomètres, je me suis souvent dit cette phrase, qui est un quasi copier-coller de ce que je dis en fin d’Expé :
« Putain, on est allés au Maroc. En été. En routière.
Wow. »
C’était donc le dernier article de l’Expé M.I.T.
Un grand merci à tous d’avoir suivi ces aventures, d’avoir pris le temps de lire mes pavés, le temps d’avoir commenter ces pavés, le temps de regarder les photos…
Un grand merci aussi aux personnes rencontrées sur la route, aux personnes qui m’ont donné des conseils sur les coins à voir, les personnes qui m’ont hébergé, ma sœur, ma famille, les amis… Toutes les personnes qui ont été acteurs.trices de ce voyage.
Et surtout merci Leslie de nous y avoir conduit sans aucun pépin.
Bien à vous.
Papy.
Ben bravo…et respect.
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Merci p’pa!
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Encore bravo pour ce super trip ! Fallait le faire ! Et merci pour ces récits et ces photos qui nous ont fait voyager par procuration.
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Merci bien! Et avec plasir pour le partage!
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » 🙂
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salut Papy et merci pour le temps consacré à nous faire voyager avec toi…………
pepone
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Avec plaisir, maître Pépone! N’hésite pas pour les questions 😉
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